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Accueil » Modèles » Contrat de location » Le propriétaire peut-il interdire les animaux dans une location ?
Plus de 6 Français sur 10 possèdent un animal de compagnie. Que ce soit un chat, un chien, un lapin nain, une tortue, un rat ou une perruche, il fait partie intégrante de la famille. Alors que faire de son animal quand on loue un logement ? Un propriétaire-bailleur a-t-il le droit d’interdire sa présence ? Les règles semblent floues en la matière. Et pourtant, en réalité, elles sont très claires. Tout dépend du type de location et des risques de nuisances. Zoom sur les droits et obligations des propriétaires et locataires en matière d’animaux.
Mis à jour le 18/02/2025
Sur le principe, un propriétaire n’a pas le droit d’interdire à un locataire de posséder un animal de compagnie. Il existe cependant quelques exceptions.
Vous louez un logement au titre de votre résidence principale ? Votre propriétaire n’a pas le droit de vous interdire de détenir un animal domestique. Leur liste des espèces et races domestiques est dressée par l’arrêté du 11 août 2006. On y trouve bien sûr le chien et le chat, mais aussi le furet, le cheval, le hamster, le rat, le coq, la perruche, le lapin, etc.
Cette règle découle de l’article 10 de la loi du 9 juillet 1970 qui stipule que « Est réputée non écrite toute stipulation tendant à interdire la détention d’un animal dans un local d’habitation dans la mesure où elle concerne un animal familier » Elle est renforcée par la loi du 6 juillet 1989 garantissant aux locataires la totale jouissance de leur logement. Elle s’applique à toutes les locations, que le logement soit un appartement ou une maison et qu’il soit loué meublé ou vide.
L’autorisation est cependant subordonnée au fait que l’animal du locataire ne dérange pas le voisinage et ne cause pas des dégâts à l’immeuble.
Bon à savoir : Le bailleur d’une location à usage d’habitation ne peut pas limiter le nombre d’animaux possédés par son locataire.
De nombreuses espèces d’animaux domestiques et non domestiques sont autorisées dans les locations à usage d’habitation, à la condition que le locataire respecte ses obligations réglementaires :
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En revanche, il existe des exceptions. Certains animaux domestiques et NAC peuvent être interdits :
Les animaux sont le plus souvent interdits dans les résidences collectives, types résidences étudiantes, pour des raisons d’hygiène, de sécurité et de sérénité.
Le propriétaire d’une location saisonnière a aussi le droit d’interdire la présence d’animaux. L’article 96 de la loi du 22 mars 2012 a en effet ajouté à l’article 10 de la loi du 9 juillet 1970 la mention « Sauf dans les contrats de location saisonnières de meublés de tourisme ».
Si le propriétaire accepte l’animal de compagnie dans son meublé de tourisme, son autorisation peut être soumise à des critères précis d’espèces, de nombre et de taille.
Comme indiqué dans l’article 10 de la loi du 10 juillet 1970, l’animal de compagnie du locataire ne doit pas créer de dommages ni de nuisances. Dans le cas contraire, le propriétaire-bailleur peut exiger la réparation des dégâts, voire demander la résiliation du bail.
Le locataire porte la responsabilité des dégâts causés par son animal de compagnie dans le logement. Un chien peut gratter la porte d’entrée. Un lapin peut ronger un fil électrique. Un chat peut griffer le papier peint. Etc.
L’animal d’un locataire peut aussi causer des dégâts dans les parties communes d’un immeuble en copropriété.
Le locataire doit procéder aux réparations nécessaires et au remplacement des équipements. Il peut faire jouer la responsabilité civile de son assurance habitation pour être couvert dans les conditions prévues au contrat.
Les aboiements ininterrompues d’un chien ou les nuisances olfactives liées aux marques de territoire d’un chat constituent des troubles de voisinage.
Tout voisin – et, le cas échéant, le syndic de copropriété – peut intenter une action contre le locataire s’il s’estime victime d’une nuisance. Selon la jurisprudence, le trouble anormal est caractérisé dès lors qu’il « dépasse les inconvénients normaux et ordinaires du voisinage ». Au du flou de la définition, il appartient à la justice de trancher en cas de litige.
Pour faire cesser le trouble, la victime doit suivre une procédure en escalade, en plusieurs étapes : recherche d’une solution amiable, constitution d’un dossier alimenté de preuves (témoignages, mains courantes, procès-verbal de police…), envoi d’une mise en demeure au locataire et à son bailleur, et, en dernier recours, lancement d’une procédure judiciaire.
Le propriétaire peut aussi être poursuivi s’il est informé de la nuisance causée par l’animal de compagnie de son locataire et qu’il n’agit pas pour y mettre fin. Il doit respecter la même démarche en escalade que le voisinage. Elle peut aboutir à la résiliation du bail de location par la justice, si le locataire ne réagit pas.
L’interdiction par un propriétaire-bailleur de posséder un animal de compagnie dans un logement loué est interdite, sauf exceptions liées au type de logements (meublé de tourisme, location saisonnière) ou à la race (chiens de première catégorie, espèces protégées, espèces dangereuses). Cette autorisation légale est cependant subordonnée à deux conditions : l’animal ne doit pas causer de troubles de voisinage ni de dommages. Le locataire doit aussi respecter la réglementation applicable à son animal. En cas de manquement à ces obligations, le bailleur est en droit de demander la résiliation du bail de location dans le respect des procédures légales.
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Julien Biscarat-Aymes, cofondateur de Jelouebien, bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans dans l’assurance et de 10 ans dans le domaine de l’immobilier. Après plusieurs années passées en tant que Conseil en Gestion de Patrimoine Certifié (CGPC) au sein d’une grande compagnie d’assurance européenne, il crée un cabinet indépendant avec Xavier Marchioni. Dès 2011, il se spécialise dans le domaine immobilier et décide fin 2013 de rassembler ses connaissances pour les rendre accessibles au plus grand nombre en créant le site Jelouebien.com avec la volonté constante d’enrichir la base d’informations offertes aux utilisateurs du site.
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